L’association SEED, structure soutenue depuis 2021 par la Fondation setec, est une des structures lauréates de la campagne annuelle 2023 de la Fondation setec qui a porté sur la biodiversité dans les zones humides littorales.
Le projet de recherche-action « Mapping Mangroves » ayant pour but de préserver la mangrove saint-louisienne au Sénégal, en intégrant une démarche de documentation participative, est parrainé par Adramé N’Diaye de setec Afrique.
La Fondation setec s’engage à financer 50 000 euros qui servent à la réalisation de protocoles d’intervention, de programmes d’accompagnement pour les populations locales et la création d’un outil opérationnel.
Contexte
Le Sénégal possède trois écosystèmes de mangroves : au sud du pays dans la région de la Casamance ; au centre dans le delta du Sine-Saloum ; et au nord dans le bas delta du fleuve Sénégal. Depuis les années 1970, 40% des superficies de mangrove du pays ont disparu sous la double pression des activités humaines et du réchauffement climatique exercée sur les milieux humides à l’échelle internationale (ONU). Les politiques publiques locales, le travail de documentation des écosystèmes menacés par différentes universités ouest africaines, ainsi que les actions de protection et de préservation engagées par des organisations non gouvernementales ont participé à réduire la pression sur les zones fragiles du Sénégal depuis les années 1980.
Objectif : Renforcer le pouvoir d’action des communautés et acteurs engagés
dans la protection et la régénération de la mangrove.
Missions :
- Régénération et restauration avec protocoles d’actions
- Création d’une culture commune
- Programme de recherche action et documentation participative
- Accompagnement des populations pour faire évoluer les pratiques (business)
- Création d’un outil opérationnel
Ces missions s’articulent autour de 5 activités :
- Documentation et collecte de données
- Engagement des communautés et de la société civile
- Restauration de la mangrove du bas Delta
- Activités économiques intégrées respectueuses de l’environnement
- Développement d’un plaidoyer
La durée du projet est d’une année environ, à partir du premier trimestre 2024.